PERPÉTUEL MOUVEMENT

Avec l’été qui commence, l’heure des grands départs a sonné. Pour la grande majorité d’entre nous « être en vacances » signifie en effet  “partir en vacances » ; “être en congés”  c’est presque toujours “prendre congés”, c’est-à-dire s’absenter, se retirer, partir, se mettre en mouvement. 

Mais le mouvement – en tout cas tel qu’on le conçoit à la Fédé –  ne se résume pas à un simple déplacement d’un point A maussade, à un point B plus ensoleillé. Le mouvement extérieur, le voyage, se doit d’être en premier lieu un mouvement intérieur, fait de rencontres, de découvertes, de partages qui nous emmènent vers un ailleurs. Un ailleurs qui n’a pas besoin d’être très loin, d’ailleurs. Les vacances – en tout cas telles qu’on les conçoit à la Fédé, nous offrent de précieux possibles : celui d’oser la découverte, de se mesurer à l’inconnu. Celui de partir – sinon à l’étranger, mais pour le moins vers l’étranger. Celui de faire évoluer notre représentation du monde, de changer nos points de vue. Celui d’apprendre à bouger et surtout à se bouger. Où qu’on aille, quelle que soit la distance, ce qui compte, c’est de revenir grandi. C’est par le mouvement que l’on change. Les êtres et les choses. C’est lui qui est à la base de toute transformation, personnelle ou sociétale.

Mettre en mouvement, c’est probablement une bonne manière de résumer la mission centrale de la Fédé.  Il est donc vital, ne serait-ce que pour des questions de crédibilité, que nous démontrions nous-même de belles aptitudes à nous mouvoir. C’est visiblement ce qu’on a fait ces derniers temps. Le secteur plein-air a opéré sa mutation en devenant Pulsations, Lever Le Rideau prend un virage stratégique décisif, et le pôle Recherche et Innovation vient de voir le jour. Si nous nous transformons, c’est que nous sommes donc bien en mouvement. CQFD.  C’est enthousiasmant et ça interroge aussi. A quoi devons-nous renoncer pour bouger ? Sûrement pas à nos rêves, ni à nos espoirs…

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